Le post de cette compte only lads semaine : Ma dignite

Derniere reponse a vos questions : Comment accepter votre que l’on a subi ?

Le post de dimanche prochain 26/12 : Intolerance et vaccination

Ne pas se remettre en cause

…puisque c’est toujours d’une faute des autres !

– Reflexion sur notre pretention –

Le paquet de biscuits

Peut-etre connaissez-vous l’histoire de une telle femme qui, devant patienter un long moment l’heure de son vol dans un aeroport, decide de s’acheter 1 roman ainsi qu’un paquet de biscuits.

Elle s’assoit dans la salle d’attente pour lire le livre.

A cote du siege ou se voit le paquet de biscuits, un homme parcourt un magazine.

Elle te prend alors un premier biscuit et – a le grand etonnement – l’homme fera de meme.

Elle se sent agacee avec le comportement mais, n’osant que dalle reconnai®tre, elle se contente de penser : « c’est incroyable, il ne manque aucune culot celui-la ! »

A chaque biscuit qu’elle prend, l’homme en te prend un a le tour.

Ca la met au sein d’ tous ses etats, mais elle ne evoque rien.

Lorsqu’il ne est plus qu’un seul biscuit dans la boite, elle se devoile : « Cela va quand meme pas oser manger le soir, votre abruti ! »

L’homme prend aussi le dernier biscuit, le tire en deux et lui en tend la moitie.

C’en est trop, quel culot ! Hors d’elle, elle hausse les epaules, prend ses cliques et ses claques et part en trombe vers le guichet d’embarquement.

Enfin installee dans l’avion, elle ouvre le sac a main pour y prendre ses lunettes et – a sa grande surprise – elle decouvre le paquet de biscuits, intact.

Cette histoire, nous l’avons l’ensemble de vecue a une maniere ; elle parle de une inconscience, de notre absence complete de lucidite avec rapport a votre que nous faisons, de notre distraction et de la maniere dont – enfermes en nous-memes – nous nous permettons d’interpreter les faits et gestes des autres. Elle parle de la maniere dont nous sommes persuades que nous comprenons nos comportements des autres alors que nous projetons des propres incomprehensions, nos propres emotions sur eux.

Il y a quelques temps, Prenons un exemple, je m’indignais interieurement de ce que je prenais pour premonitoire dans le programme tele alors que c’etait moi qui m’etais trompe et qui avais commande avec inadvertance celui une semaine precedente.

La plupart du temps – incapables de nous remettre en cause – nous n’accordons aucune importance a votre phenomene d’enfermement – aussi qu’il reste a l’origine de bien des incomprehensions ainsi que bien des conflits entre nos personnes.

Pourtant une bon aveuglement, notre inconscience totale, le veritable tour de passe-passe que nous nous jouons a nous-meme ne nous exonerent evidemment aucune la complete responsabilite qui est la notre vis-a-vis des autres.

Dans l’evidente certitude dans laquelle elle etait enfermee d’avoir ouvert le propre paquet de biscuits, une telle femme n’a pu que reveler l’etroitesse de son jugement sur le coloc’ de salle d’attente. Pire, lorsqu’il lui a offert la moitie du soir biscuit de son paquet a lui, elle s’est verrouillee dans sa superiorite arrogante, incapable de douter d’elle-meme i  l’instant ou son interlocuteur montrait, a qui etait capable de le voir, a quel point il etait bienveillant et avait l’attitude opposee a J’ai sienne.

Enfermes au cercle vicieux de nos certitudes, dans l’assurance de notre superiorite ainsi que notre toute puissance, nous ne remettons pas en cause des jugements, nos interpretations que nous portons sur les autres, a longueur de journees.

Il nous suffit de nous mettre a l’ecoute de nous-memes Afin de trouver nos propres exemples de jugements sans fondements que nous avons porte et portons sur les individus que nous ne faisons que croiser et dont nous ne savons rien : celui-la est vraiment trop gros, celle-la a une coiffure epouvantable et s’habille n’importe comment, cet autre a le regard mauvais ou a l’air abruti… C’est a l’infini. Nous n’arretons jamais.

Comme dans l’exemple du paquet de biscuits, nous avons besoin de nous prendre en flagrant delit pour reconnaitre que nos jugements hatifs paraissent completement subjectifs, donc faux, et qu’ils ne parlent en verite que de nous.

Notre pretention au couple

J’suis souvent frappe de constater (principalement dans les commentaires aux articles portant i  propos des relations amoureuses du site) a quel point beaucoup de personnes semblent etre certaines de l’interpretation qu’elles font des comportements de ceux qu’elles pretendent aimer sincerement.

C’est ainsi qu’une femme, frustree par l’attitude de son conjoint, m’ecrivait recemment : « J’ai cherche du cote des problemes que rencontrait mon compagnon et cela pouvait expliquer le comportement inapproprie a mon egard. Je n’ai rien trouve de suffisamment i  fond pour le justifier. Il a une activite qui le passionne, prenant mais gui?re trop stressant, de bonnes relations avec ses collegues et superieurs, des amis sinceres, une famille unie et tres presente pour lui, aucune problemes de sante ni de couple a priori. » Et celle-ci concluait donc tres serieusement : « Son agressivite est donc gratuite envers moi. »

Logique, puisque j’suis irreprochable, c’est obligatoirement en faute de l’autre quand quelque chose ne va jamais entre nous.

Elle poursuivait en m’expliquant : « Le comportement de mon compagnon reste particulierement difficile a analyser car quand il n’est pas contrarie, Il semble charmant. » Enfermee dans le avis a elle, elle ne percevait gui?re qu’elle enoncait un truisme.

Ainsi en est-elle arrivee a me demander, sans voir qu’elle etait en emplie projection : « Notre vraie question c’est de savoir si le attitude est modifiable suite a une prise de conscience ? Cela a- t-il a voir avec un tracas d’humilite de sa part ou avec un sentiment de superiorite ? »